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Nettoyage de printemps dans les API Google

01/06/2011

Un billet de Bibliographic Wilderness (signalé par @jsicot) fait état d’une mise à jour des API Google, annoncée sur le Blog Code officiel.

Le billet en question pose la question judicieuse : s’il y a des API gratuites, c’est très bien de les utiliser. Mais il faut encore se poser la question : « dans la mesure où son fournisseur ne s’engage à rien envers moi, qu’est-ce je fais quand cette API disparaît ? »

L’API abandonnée qui attire le plus l’attention est l’API Google Translate, qui va disparaître dans 6 mois, sans solution de remplacement. Il semble que pas mal de gens ont fait de l’argent avec des logiciels s’appuyait fondamentalement sur Google Translate. S’ils n’ont pas prévu que cette API Google Translate pouvait disparaître (ou s’ils ont prévu cette possibilité en décidant qu’ils abandonneraient simplement le logiciel en question et feraient autre chose à la place)… au moins on peut espérer qu’ils auront appris quelque chose, pas seulement pour eux mais poru les autres qui savent désormais qu’il faut penser à ce genre de choses.
La disparition de certaines API Google gratuites dont dépendent certains nous donne l’occasion de réfléchir un peu à notre manière de planifier l’utilisation de ce genre de services en général.

Je n’utilise pas l’API Google Translate, mais j’utilise l’API Google Books, qui va aussi être abandonnée. Heureusement, il existe une solution de substitution, qui semble convenir à mes besoins, d’après l’analyse que j’en avais faite, pour le cas où.

Bien sûr, ça a des inconvénients, et ça posera des problèmes plus grands encore. C’est un inconvénient de devoir réécrire mon code pour l’adapter aux nouvelles API ; mais ça fait partie du boulot. […]

Donc il va falloir de l’huile de coude, mais je prévois toujours d’utiliser les nouvelles API Google Books pour mes besoins. Mon utilisation est sommaire […].

Mais c’est extrêmement réconfortant pour moi de savoir que même si les API Google Books disparaissaient complètement, j’aurais encore HathiTrust [avec toutes les limites dues à la non-équivalence entre les deux bases et entre les deux services

Et je vous laisse lire la suite, où l’auteur continue à jouer à se faire peur : « What happens when/if Google Scholar goes away?  It is indeed a free service. »

Quoiqu’il en soit, si les API Google Books doivent être mises à jour (et l’équipe de Google « encourage » les développeurs à assurer la transition), certains Opac vont devoir suivre, aussi.