Aller au contenu principal

De l’intelligence collective au sein du réseau Abes

10/04/2013

Je sais qu’il est prévu un site dédié pour réagir au contenu des documents dont il va être question ci-dessous, mais ce n’est pas du contenu des documents dont je veux parler.

Le 29 mars ont été publiées sur le fil de l’Abes 2 études :

  • Etude d’impact de l’implantation d’un SGBM au sein du réseau Sudoc – impact pour les établissements, pour l’Abes et pour le réseau
  • Rapport de la société Pléiade sur des scénarios de mise en place d’un discovery tool pour réaliser un signalement national des ressources électroniques

Dans la foulée paraissaient les sites ouverts à commentaires, sur ces mêmes études (étude d’impact SGBM, discovery tool). Et l’Abes lançait un appel à réactions et commentaires de la part du réseau, « de préférence avant le 15 mai ».

C’est la deuxième fois (à ma connaissance) que l’Abes s’efforce de solliciter de manière ouverte son réseau, incontestablement solide et actif, sur un projet précis.

Souvenez-vous le projet d’établissement (Arabesques 65, février-mars 2012)  :

Nous avions aussi placé des espoirs dans la mise en commentaire sur le web des idées charpentant notre projet. Force est de reconnaître que nos attentes – sans doute naïves – furent largement déçues à moins que la période – l’été – n’ait été mal choisie : les commentaires se sont comptés sur les doigts des deux mains.

Je ne suis pas community manager, je n’ai pas de trucs, astuces et conseils à donner à l’Abes (ou à qui que ce soit, d’ailleurs), pour expliquer comment il faudrait faire.

Ce que je peux essayer d’expliquer, en revanche, c’est pourquoi dans le cas présent la méthodologie utilisée risque de (me/nous) poser quelques difficultés.

Le principal problème : le comité technique, qui existe depuis déjà pas mal de mois et travaille au projet, engage des établissements. L’étude évalue l’impact d’un SGB sur les établissements. Ce sont donc aux établissements de réagir à cette étude pour voir s’ils s’y retrouvent.

En gros : j’envisage difficilement de lire l’étude SGB puis d’aller la commenter à titre personnel sur le site dédié.

Si je suis intéressé par le projet (ce que je suis !), il faut donc que je puisse parler au nom de mon établissement. Même mieux : que mon établissement se soit engagé dans une lecture, et un retour construit et constructif sur cette étude.

Cela signifie

  • soit une délégation forte de la direction, où je partirai en électron libre : j’émettrai des remarques sans aucun doute pertinentes, mais sans avoir consulté mes collègues (donc pour « l’intelligence collective », on repassera)
  • soit une lecture et discussion au niveau du conseil de direction
  • soit la constitution d’un groupe de travail

Dans tous les cas

  • c’est donc à moi de convaincre ma direction
  • c’est à moi de dégager du temps pour m’y plonger, et (dans les scénarios 2 et 3) de faire en sorte que les collègues en trouvent
  • c’est à moi d’organiser le tout en urgence, pour avoir produit d’ici le 15 mai quelque chose d’intéressant
    (je rappelle que d’ici le 15 mai, il y a les vacances d’avril et déjà quelques ponts)

N’aurait-il pas été plus simple :

  1. que ma direction soit informée de cette demande de l’Abes directement par l’agence (soit par un courrier/courriel de M. Bérard aux directeurs, soit par un appel sur le forum de l’ADBU)
    pour éviter que ça ne vienne « d’en bas »
  2. de la prévenir 3-4 semaines à l’avance, afin d’anticiper ce chantier et de l’intégrer au mieux dans le calendrier des autres activités (par exemple : les enquêtes Couperin…)

Pour le reste, je vais faire au mieux, en diffusant l’information en interne, en insistant particulièrement sur les pages les plus vibrantes du rapport SGBM : ainsi cette sous-partie intitulée « 3.2 Des coûts répercutés aux établissements » (p. 27).

Ca donne envie de se demander ce qu’ils nous réservent, non ? 🙂

(précision ultime : quand j’écris « je » ci-dessus, ce n’est pas pour laisser croire que je, Etienne Cavalié, sois le seul de mon établissement à suivre ces questions : c’était un « je philosophique », comme disait ma prof de terminale)

3 commentaires
  1. 11/04/2013 10:52

    « Bibliothèques [reloaded] » m’a l’air d’avoir de l’influence dans les plus hautes sphères, ma directrice vient de me transmettre à l’instant un mail de Raymond B. envoyé il y a 5 minutes et qui dit entre autres : « Nous avons besoin de votre avis […] Merci par avance de vos contributions et de celles de vos équipes ».

    Bien joué Étienne.

    Yapuka !

  2. 11/04/2013 20:15

    @Symac : Et j’en sais gré à l’Abes de me simplifier la vie, car ainsi je n’ai pas à argumenter pour expliquer combien c’est important !

Trackbacks

  1. De l'intelligence collective au sein du r&eacut...

Commentaires fermés